Le premier parcours d’idéation et d’incubation d’entreprises collectives offert partout au Québec aux jeunes fréquentant les établissements d’enseignement supérieur.
Une façon pour que tu :
formalises l’idée et structures un projet collectif (pré-démarrage)
acquières des connaissances propres au développement d’une entreprise collective (OBNL ou COOP)
puisses avoir du soutien à la coconstruction de l’équipe entrepreneuriale.
Un accompagnement développé avec l’approche design thinking dans le but d’appliquer systématiquement la créativité et l’innovation au sein du projet d’entreprise.
Développé et déployé par le Chantier de l’économie sociale et propulsé par les Pôles d’économie sociale actifs dans toutes les régions du Québec. SISMIC est soutenu financièrement par le Secrétariat à la Jeunesse.
LES CJS SE RENOUVELLENT ET DEVIENNENT LES COOP D’INITIATION À L’ENTREPRENEURIAT COLLECTIF
QU’EST-CE QU’UNE CIEC
Une Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC) regroupe jusqu’à 15 jeunes du secondaire d’une même localité, motivés à mettre sur pied leur propre entreprise collective.
Les membres de la CIEC, appelés entrepreneurs, créent ainsi leur propre emploi d’été en plus de développer des qualités entrepreneuriales et coopératives utiles pour le marché du travail.
PROJET D’ÉDUCATION ENTREPRENEURIALE ET COOPÉRATIVE
La volonté première de ce projet est de développer chez les jeunes des compétences entrepreneuriales et coopératives dans un cadre structuré.
En leur offrant un lieu, des moyens, des ressources, de la formation et un soutien continu afin qu’ils puissent développer leur potentiel d’agir dans leur milieu.
Pouvoir décisionnel sur le fonctionnement et l’orientation de la coopérative, détenu par les jeunes (réunions du conseil d’administration).
Organisation collective du travail (travail en comités).
Gestion coopérative de l’entreprise par les jeunes; les tâches sont partagées afin d’assurer la réussite de leur démarche collective (travail volontaire).
EXPÉRIENCES CONCRÈTES DE TRAVAIL
De plus, en s’impliquant au sein d’une CIEC, les jeunes ont la possibilité de vivre une expérience concrète de travail rémunéré en offrant divers services de menus travaux à leur communauté et bien d’autres projets dont ils sont les initiateurs.
Le mouvement de l’économie sociale existe depuis longtemps au Québec. Certaines initiatives datent même du début du siècle dernier. C’est le cas, notamment, de la première coopérative d’épargne et de crédit de la ville de Lévis, fondée par Alphonse Desjardins en 1900, ou encore des centres médicaux fondés à la fin des années 1960 dans des quartiers populaires de Montréal. Ces derniers ont d’ailleurs servi de modèles au réseau québécois des centres locaux de services communautaires (CLSC).
C’est en 1996, lors du Sommet sur l’économie et l’emploi, que l’économie sociale a réellement été reconnue au Québec. En 2008, fut dévoilé le Plan d’action gouvernemental pour l’entrepreneuriat collectif (PDF, 859 ko) afin de favoriser le développement de l’économie sociale. Puis, en 2013, le gouvernement reconnaissait officiellement l’importance de l’économie sociale dans le développement socio-économique du Québec en adoptant la Loi sur l’économie sociale.
Au printemps 2015, le gouvernement du Québec lançait le Plan d’action en économie sociale 2015-2020. Ce plan prévoit des investissements de 100 M$ et vise entre autres à outiller les entreprises d’économie sociale à toutes les étapes de leur développement, à améliorer l’accès aux marchés, à innover en économie sociale et à soutenir l’entrepreneuriat collectif comme solution à la relève des entreprises traditionnelles.
La rentabilité sociale
La rentabilité sociale est évaluée d’après la contribution de l’entreprise à l’amélioration de la qualité de vie et du bien-être de la population selon différents aspects, par exemple
la création d’emplois;
l’implantation de services pour la communauté;
le développement de la démocratie ou d’une citoyenneté active;
la lutte contre la pauvreté;
la préservation de l’environnement.
Les entreprises d’économie sociale doivent donc assurer leur subsistance pour répondre aux besoins de leurs membres ou de la collectivité.
Plus précisément, elles doivent répondre aux principes suivants :
avoir pour finalité de servir leurs membres ou la collectivité;
avoir une gestion indépendante de l’État;
intégrer, dans leurs statuts et leurs façons de faire, un processus de décision démocratique impliquant toutes les parties (travailleurs, membres, collectivités, etc.);
prioriser les personnes et le travail dans la répartition de leurs surplus et de leurs dépenses;
fonder leurs activités sur la participation, la responsabilité et la prise en charge individuelle et collective.
Que sont les entreprises d’économie sociale?
Les entreprises d’économie sociale prennent habituellement la forme de coopératives ou d’organismes à but non lucratif et exercent leurs activités dans divers secteurs, par exemple un centre de la petite enfance, une coopérative d’habitation, une coopérative funéraire, une entreprise d’aide à domicile, un organisme de loisirs ou une institution financière.
Selon des données de 2015, il y a plus de 7000 entreprises d’économie sociale et elles procurent des emplois à plus de 210 000 personnes. Elles affichent un budget total d’opération de plus de 33 milliards de dollars et représentent plus de 9% du PIB du Québec.